Grand hanneton commun

Melolontha melolontha (Linnaeus, 1758)


Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Scarabaeidae Sous-Famille : Melolonthinae Tribu : Melolonthini Genre : Melolontha
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  • 4
    observations

  • 2
    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2009

  • Dernière observation
    2021
  • GRETIA
    Participation à 3 Observations
    Part d'aide à la prospection : 75.00 %

    Fiche organisme

  • PNRGM
    Participation à 1 Observations
    Part d'aide à la prospection : 25.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Taille :

20-30 mm.

Diagnose :

Tête et thorax noirs. Élytres, antennes et pattes bruns. Dessus recouvert d’un duvet de fins poils blancs, souvent caduques. Thorax avec dorsalement deux lignes latérales blanches bien tranchées, de poils plus denses et plus longs. Abdomen noir ventralement, avec pour chaque segment latéralement, un triangle de pubescence blanche. Dernier segment abdominal (pygidium) marron, prolongé par une expansion en pointe longue. Les antennes ont une massue formée par 7 feuillets, qui sont très longs chez le mâle. La larve est de type « ver blanc », le corps blanc, mou et allongé, la tête et les pattes sclérifiées (dures), jaune-orangé.

Facilité d’identification :

Pour spécialiste/délicat

Espèces proches :

Melolontha hippocatani Fabricius 1801, au comportement plus forestier, dont les thorax et la tête sont le plus souvent marron, et la pointe terminale de l’abdomen est plus courte et moins large. Melolontha pecoralis Megerle, 1812, présent en France uniquement dans le nord-est, en est également très proche, avec une pointe terminale encore plus courte.

Biologie-ethologie :

Les adultes ont une activité principalement crépusculaire, aux mois de mai et juin. Ils restent camouflés dans la végétation pendant la journée. Autrefois très commun, les envols le soir venaient parfois à obscurcir le ciel. Réputée nuisible à l’agriculture, les premiers traitements chimiques (comme le DDT) ont eu une action radicale sur cette espèce, aujourd’hui en phase de reconquête. Rhizophage, la larve effectue un cycle de à trois à quatre ans (suivant les régions et la rigueur de l’hiver), dans le sol, où elle mange diverses racines. Son comportement secondaire prédateur à cannibale provoque une génération plus abondante que les autres, créant tous les 3 à 4 ans ce que l’on appelle une « année à Hanneton ».

Biogéographie :

L’espèce est connue de toute la France continentale (elle est absente de Corse), où elle redevenue majoritairement commune, loin toutefois dans densités d’autrefois décrites dans la littérature ancienne.

D'après: Baraud, J. 1992. Coléoptères Scarabaeoidea d’Europe. Société Linnéenne de Lyon. 873 pp.

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Melolontha albida Redtenbacher, 1849 | Melolontha albida Mulsant, 1842 | Melolontha asiatica Brenske, 1900 | Melolontha colopyga Petz, 1905 | Melolontha discicollis Mulsant, 1842 | Melolontha femoralis Kraatz, 1885 | Melolontha funesta Westhoff, 1884 | Melolontha humeralis Westhoff, 1884 | Melolontha luctuosa Westhoff, 1884 | Melolontha lugubris Mulsant, 1842 | Melolontha marginata Kraatz, 1888 | Melolontha melanopus Westhoff, 1884 | Melolontha nigra Kellner, 1877 | Melolontha nigritarsis Pfanneberg, 1905 | Melolontha obscuripes Westhoff, 1884 | Melolontha pulcherrima Dalla Torre, 1879 | Melolontha ruficeps Kraatz, 1885 | Melolontha ruficollis Mulsant, 1842 | Melolontha scapularis Westhoff, 1884 | Melolontha vulgaris Fabricius, 1775 | Scarabaeus majalis Moll, 1785 | Scarabaeus melolontha Linnaeus, 1758

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