Pétrel tempête

Hydrobates pelagicus (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Procellariiformes Famille : Hydrobatidae Genre : Hydrobates
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  • 7
    observations

  • 3
    communes

  • 6
    observateurs

  • Première observation
    1952

  • Dernière observation
    2019
  • INPN
    Participation à 6 Observations
    Part d'aide à la prospection : 85.71 %

    Fiche organisme

  • PNRGM
    Participation à 1 Observations
    Part d'aide à la prospection : 14.29 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Taille/poids

Longueur totale du corps : 14 à 18 cm. Poids : 26 g (20-40 g).

Détermination

L’Océanite tempête est le plus petit des oiseaux marins d’Europe. Le plumage est brun – noir, à l’exception du croupion blanc et d’une zone blanche plus ou moins étendue sur la face inférieure des ailes. Les pattes et le bec sont noirs. Les individus des deux sexes sont semblables, tout comme les adultes et les juvéniles.

Espèces proches

La zone blanche des sous-alaires et le dessus des ailes de couleur quasi-uniforme sont des critères qui différencient l’Océanite tempête des deux autres espèces d’océanites que l’on rencontre le plus fréquemment dans les eaux européennes (Océanite culblanc et Océanite de Wilson, plus rare).

Période d’observation

Migrateur. Les premiers retours aux colonies ont lieu à la fin de l’hiver. Mais c’est, selon les régions, en juin ou juillet que les effectifs sont les plus élevés.

Biologie-éthologie

L’Océanite tempête est une espèce planctonophage à large spectre alimentaire, qui exploite une vaste zone marine allant du talus continental jusqu’à l’estran. Des larves de poissons, mesurant quelques centimètres de long, et des petits crustacés constituent une part importante de l’alimentation.

Biogéographie et écologie

En période de reproduction, l’Océanite tempête s’installe sur des îles et îlots marins présentant des milieux diversifiés sur le plan physique et végétal, et souvent difficiles d'accès. La sous-espèce nominale H. p. pelagicus se reproduit dans le nord-est de l’Atlantique (Islande, Norvège, Féroé, Grande-Bretagne, Irlande, France, Espagne, Canaries) tandis que la sous-espèce H. p. melitensis ne se rencontre qu’en Méditerranée (des îles Baléares à la mer Égée) Les plus importantes populations européennes sont établies aux Féroé. En période inter-nuptiale, les oiseaux originaires des îles Britanniques hivernent principalement au large de l’Afrique du Sud, certains individus atteignant parfois l’océan Indien.

Sources

Bensettiti F. et al. (coord.), 2001-2005. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Tomes 1 à 7. Ed. La Documentation française, Paris.

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Procellaria pelagica Linnaeus, 1758

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