Taille :

13-18 mm.

Diagnose :

Petite espèce courte et convexe. Dessus de la tête et du premier segment thoracique doré à cuivreux, les élytres verts avec des côtes saillantes noires. Pattes et antennennes, ainsi que le dessous du corps, noirs. Parfois entièrement noir. Les tibiasantérieurs sont prolongés par un fort dentiticule. La tête est courte et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l’accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l’espèce est inapte au vol).

Facilité d’identification :

Assez facile

Confusion possibles :

Seules trois autres espèces françaises présentent des côtes élytrales et une couleur verte, peuvent être confondues avec Carabus nitens Linnaeus, 1758 : Carabus solieri Dejean, 1826 (qui est vert foncé à marges violettes et qui vit en montagne), C. auronitens Fabricius, 1792 et C. auratus Linnaeus, 1758, espèces de toute la France à pattes rouges.ces trois espèces sont rarement inférieures à 20 mm, contrairement à C. nitens Linnaeus, 1758.

Périodes d’observation :

Toute l’année. Active principalement à la fin du printemps parfois en automne. Hiverne à l’état adulte.

Biologie/Ethologie :

Cette espèce est spéciale aux tourbières acides à Sphaignes et Rossolis.

Biogéographie :

Cette espèce ne se rencontre plus que dans quelques lagunes sableuses d’Aquitaine, de la Manche et du Nord. Elle y est très rare.

D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.