Spatule blanche

Platalea leucorodia Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Pelecaniformes Famille : Threskiornithidae Genre : Platalea
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  • 3 974
    observations

  • 28
    communes

  • 140
    observateurs

  • Première observation
    1999

  • Dernière observation
    2024
  • Bretagne Vivante
    Participation à 1986 Observations
    Part d'aide à la prospection : 49.97 %

    Fiche organisme

  • PNRGM
    Participation à 654 Observations
    Part d'aide à la prospection : 16.46 %

    Fiche organisme

  • FAUNE BRETAGNE
    Participation à 173 Observations
    Part d'aide à la prospection : 4.35 %

    Fiche organisme

  • BIODIV BRETAGNE
    Participation à 38 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.96 %

    Fiche organisme

  • Ligue de Protection des Oiseaux
    Participation à 34 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.86 %

    Fiche organisme

  • Partenaire
    Participation à 7 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.18 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Longueur 80-90 cm, envergure 115-130 cm, poids 1-1,7 kg.

L’habitat se localise principalement dans les marais côtiers et les plaines alluviales. Son bec hautement spécialisé incite la Spatule à rechercher les eaux peu profondes aux berges sableuses ou vaseuses. Pour la reproduction, elle préfère les roselières ponctuées de saules où elle construit le nid.

La Spatule blanche se nourrit d’insectes et de leurs larves, de petits poissons, mollusques, crustacés, grenouilles et têtards, ainsi que de reptiles, vers, sangsues et éléments végétaux. Pour s’alimenter, elle maintient le bec à demi enfoncé et balaie l’eau de droite et de gauche, les mandibules légèrement écartées.

L’espèce est grégaire tout au long de l’année (toujours en petits groupes, moins de 100 individus), bien que les spatules ne s’associent pas aux autres échassiers. Les nids sont proches les uns des autres et souvent connectés par des ponts de roseaux et branchages, créés par les appropriations régulières de matériaux dans les nids voisins. Chaque couple ne défend que le nid et ses abords immédiats, mais peut s’associer aux couples voisins pour chasser un intrus. La ponte est généralement synchronisée sur les nids mitoyens. Les parades consistent essentiellement à ériger les plumes de la tête et à relever le bec jusqu’à exposer la peau jaune de la gorge.

Le nid est généralement construit en hauteur, à proximité de l’au. Il est fait de roseaux, de branchettes et de graminées entassés. L’unique ponte de 3 ou 4 œufs (rarement jusqu’à 7) est déposée à partir d’avril. Elle peut être retardée en fonction de la température et du niveau d’eau. L’incubation dure 24-25 jours et l’envol a lieu au bout de 45-50 jours.

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